Diane Self Portrait / Fabrice Melquiot

Crédits photo : Christophe Raynaud de Lage
  • avec Anne Azoulay, Catherine Ferran (sociétaire honoraire de la Comédie Française), Michael Felberbaum, Paul Jeanson, Marie-Colette Newman, Jean-Luc Verna
  • mise en scène & scénographie Paul Desveaux
  • collaboratrice artistique Céline Bodis
  • musique Vincent Artaud & Michael Felberbaum
  • lumière Laurent Schneegans
  • costumes Virginie Alba
  • photographie Christophe Raynaud de Lage
  • images de New-York Santiago Otheguy
  • régie plateau Clément Mathieu
  • régie son / vidéo Grégoire Chomel
  • Production Véronique Felenbok et Lucie Guillard
  • Diffusion Marie Leroy
  • Presse Olivier Saksik – ElektronLibre
  • Le texte du spectacle est édité sous le titre Diane aux Éditions de l’Arche.
Coproduction
  • Production l’héliotrope
  • Coréalisation Les Plateaux Sauvages
  • Coproduction Tangram – Scène Nationale d’Évreux Louviers et DSN – Dieppe Scène Nationale
  • Avec l’aide de l’Adami, de la SPEDIDAM, de la Ville de Paris, de l’ODIA Normandie et de la Région Ile-de-France
  • Avec le soutien et l’accompagnement technique des Plateaux Sauvages
  • Avec le soutien du CENTQUATRE-PARIS et du Carreau du Temple – Accueil Studio
  • La compagnie l’héliotrope est conventionnée par le Ministère de la Culture – DRAC Normandie et par la Région Normandie.

Diane Arbus, après avoir été une des figures majeures de la photographie du XXème siècle, se suicide à New-York dans sa baignoire en 1971. Elle a 48 ans. C’est à partir de cette mort que nous revenons sur l’étrange parcours de cette femme, née Nemerov dans une famille de riches commerçants en fourrure, et qui décide un jour de descendre dans les rues, les bars cachés, les hôpitaux psychiatriques, les cirques, afin de donner à voir l’invisible d’une société américaine à la fois si baroques et si conservatrice.

La carrière de Diane débute aux côtés son mari Allan Arbus en tant que photographe de mode. A eux deux, ils vont mettre en image le tout New-York. Mais les prises de vue en studio ne suffisent pas à combler les nécessités artistiques de cette femme exceptionnelle. C’est ainsi qu’elle choisit de développer son propre travail dans la veine d’une Lisette Model, d’un Robert Frank ou d’un Richard Avedon.

Ce n’est donc pas ici exactement un biopic mais un portrait impressionniste qui révèle tout aussi bien l’intime de la création, les mouvements de l’Histoire, que les fables hors norme des sujets photographiés, comme Jack Dracula l’homme tatoué ou Vicky la travestie.

A travers Diane Self Portrait, nous racontons une expérience photographique, une histoire de la différence à un moment où la morale du monde rétrécie nos regards curieux et empathiques.